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Moissonnier x Michel Perry

Cinq questions à Michel Perry

Qu'est ce qui vous a séduit dans la proposition de Moissonnier ?
J'ai découvert chez Moissonnier un héritage et un savoir-faire dans lesquels j'ai immédiatement pu me projeter. Tous ces meubles émanent d'une façon de vivre qui m'est proche et dans le cadre de laquelle il était facile de m'exprimer. 

Comment avez-vous abordé la création de ce dressing ?
J'ai été cueilli à froid sans avoir jamais vraiment pense à la création d'un tel objet. Mais l'idée m'est venue spontanément. Comme les chaussures que j'imagine, je voulais un objet qui soit au service de son acquéreur. Un meuble que chacun puisse interpréter à sa façon et qui dégage quelque chose d'insolite dans sa simplicité même, à la fois classique et rock'n'roll. 

Quelles ont été vos sources d'inspiration ?
La forme s'est concrétisée dès mes premières visites au showroom Moissonnier au contact des essences de bois, au regard des associations de matières et de couleurs. Se chausser c'est déjà partir en voyage. J'ai pensé à l'idée de ces malles cossues portés par les transatlantiques. L'ébène de Macassar évoquait l'Afrique, le rouge Moissonnier la Chine, la soie rose crocus un peu baroque ou la toile Mc Intosh ramenaient quant à elles à un parfum d'Angleterre. 

Quel est le détail de ce meuble que vous affectionnez le plus ?
J'aime tout particulièrement son galbe, notamment celui des portes totalement arrondies qui viennent s'accrocher au meuble et l'ouvrent à la manière d'un cabinet de curiosité.

 Il y aura-t-il une suite ?  
C'est beaucoup trop tôt pour le dire, mais l'envie est là. Ce dressing peut se décliner pour les sacs ou d'autres usages. Avec Moissonnier le champ des possibles est tellement vaste qu'il est difficile de ne pas laisser son imaginaire vagabonder...